Le troisième album de Mincer Ray

vendredi 22 mai 2020

Aujourd'hui, Santiago le germanophile va radoter sur la supériorité avérée d'un groupe de berlinois.

Ce groupe de branques aussi talentueux que boudés du grand public indie, c'est les presque légendaires Mincer Ray dont il a déjà été question sur ce blog à de nombreuses reprises.

Si j'ai bien suivi, c'est leur troisième album (ya aussi le mythique EP A Magnate's Reach dans leur enviable discographie, avec le tube "Franki Jo" qui a traumatisé tous ceux qui l'ont écouté).

Où est-ce qu'ils en sont alors, depuis Fellow Traveler qui remonte à 2014 ?
Toujours au même point.
Au sommet de la décontraction.
A un endroit inatteignable pour le commun des mortels, équidistant de Pavement, de Guided By Voices et d'un cover band des Byrds qui aurait fait des space cakes son régime quotidien.

Quand on y réfléchit, le scandale de ce groupe c'est pas qu'ils soient confidentiels. Ce seront ni les premiers ni les derniers à faire des étincelles dans l'ombre.
Le vrai scandale, c'est qu'ils sont à Berlin. Non seulement c'est loin mais, en plus, cette ville ne semble attirer que les amateurs de synthés, d'électro, de cold machin, de truc wave et autres grossièretés. A ce prix là, ils auraient pu s'installer en plein désert ou dans un appart fermé à double tour, ça aurait été le même tarif.

Alors si vous voulez témoigner votre sympathie au plus grand groupe de confinés que la planète slacker ait connu, écoutez/achetez/partagez Mincer Ray !




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