Aujourd'hui, Santiago le camionneur-tatoué-au-coeur-d'artichaud va vous parler de ballades ricaines pondues sur les bords de Seine.
Nommément, je vais vous parler de l'album Whenever you land du parisien Norman Would.
Le genre de disque (à ma connaissance, c'est un album digital mais vu là où je veux vous emmener, on va faire comme s'il y avait un CD) qu'on s'imagine mettre dans l'autoradio quand on doit traverser des highways d'états naméricains.
Naturellement, il ferait chaud, la voiture serait décapotable mais, allez savoir pourquoi, yaurait pas d'insecte qui viendrait s'écraser contre le pare-brise. C'est ce type de température que dégage le songwriting de cet album. Un truc posé et chaud mais pas forcément la joie de vivre californienne un peu innocente des Beach Boys et de tous ceux qui ont suivi.
On serait plutôt sur de la mélancolie ensoleillée, le bourdon laneganien expatrié en dehors du pluvieux état de Washington. Du Lee Hazlewood qui tenterait des ballades soft-grunge acoustiques. Du Neil Young trop fatigué pour porter une guitare électrique et qui aurait épaissi ses cordes vocales en sirotant des cigares tout en fumant des whisky.
Ce genre d'ambiances qui se prêtent mal aux descriptions mais qui ne demandent qu'à être écoutées donc 🙂