Ils remplissent des salles de concerts.
Ils se déplacent en jet.
Ou en Porsche.
Certains d'entre eux paient l'ISF.
D'autres arborent des montres de luxe.
Ils sortent avec des mannequins, des actrices, des présentatrices télé.
Ils font la une des magazines people.
Et, depuis peu, on les soupçonne de crimes crapuleux dans des chambres d'hôtel new-yorkaises.
On avait pas tout de suite compris mais maintenant c'est plus clair.
C'est limpide.
Ce sont des rock stars.
(Cet article étant un peu plus long que la moyenne, je me résous à mettre un mini-sommaire en préambule)
> L'esprit du punk
> Quelques musiciens portés sur les arts graphiques
> Quelques artistes qui se sont illustrés avec des groupes
> Quelques hors-sujet savoureux
> Et pour finir...de quoi commencer
J'avais envie de vous parler du Journal de Kurt Cobain.
Mais il est beaucoup trop riche pour pouvoir être abordé à la légère.
Alors je me rabats sur un des nombreux trésors que renferme ce livre, le top 50 de Kurt himself, appelé "TOP 50 by NIRVANA" dans le livre.
Le Top 50 de Kurt Cobain
Grâce à cet habile documentaire (pas de voix-off, juste des extraits de concerts et des interviews) sorti en 2005, vous saurez tout sur ce trio originaire de San Pedro (Californie) dont on ne sait habituellement rien : The Minutemen (1980-1985).
(leur morceau "Corona" a été utilisé comme générique pour l'émission débile "Jackass" sur MTV et est souvent repris par Calexico en concert. Ça doit être la plus grande postérité à laquelle ils aient eu droit jusqu'à la sortie de ce documentaire)
Dans la droite lignée du post consacré à nos amis photographes, je vais feuilleter avec vous quelques pages du très distingué livre de photographies consacré à Fugazi, Keep Your Eyes Open, dont voici la couverture.
Vous aimez l'anti-folk? Vous aimez la twee pop?
Vous vous demandez si vous avez bien exploré tous les recoins de ces genres musicaux mésestimés?
Tenez-vous bien, bande de snobinards indés, car Tonton Santiago s'apprête à vous révéler un des secrets les mieux gardés de la musique nord-américaine.
Il s'agit de Bruce McCulloch.
C'est qui Bruce McCulloch?
C'est lui.
Hier, c'était le République-Bastille-Nation de la rentrée.
En se penchant bien, c'était l''occasion idéale pour voyager dans le temps : moustaches, rouflaquettes, lunettes à la Derrick, coupes de cheveux dites "de mulet" (s'il faut vraiment mettre un nom dessus, on dira "à la Chris Waddle"), il y avait un peu de tout ça dans la foule.
Pour qui sait regarder de travers (i.e passer sous silence les étudiants, les retraités, les mamans, leurs gosses, et tous les manifestants anonymes dont l'accoutrement n'attire pas l'oeil) défilait sous nos yeux la jeunesse '70'-80.
Non, il ne s'agit pas des Shaggs contrairement à ce que prétend la bêtise populaire.
Il s'agit d'une bande dessinée de José Carlos Fernandes qui raconte, entre autres, les déboires d'un quartet de jazz amateur.
Je me permets d'inaugurer la section "littéraire" du blog avec ce qui devrait être la bible de tout rocker indépendant, quelle que soit sa chapelle. On y parle notamment de Black Flag, Minutemen, Mission of Burma, Minor Threat, Hüsker Dü, The Replacements, Sonic Youth, Butthole Surfers, Big Black, Dinosaur Jr., Fugazi, Mudhoney, et Beat Happening.
Rien que le casting, ça fait peur.
Avec, en prime, l'impression de comprendre ce qui reliait tous ces groupes entre eux. Ce qui n'était pas forcément clair dans mon esprit avant de l'avoir commencé.
